Le visa touristique unique est à nouveau une priorité pour la Communauté Est-Africaine

Le Secrétaire Général de la Communauté Est-Africaine (EAC), le Dr Richard Sezibera a nommé l’introduction d’un visa touristique unique dans la région et la relance d’un passeport de l’Afrique à travers les Etats membres, comme parmi les principales priorités pour le bloc commercial en 2013 aux côtés de l’élimination des barrières non tarifaires dans les secteurs aérien et dans le secteur du tourisme.

Ces questions ont été à l’origine des déceptions majeures entre l’industrie du tourisme, qui a longtemps été aux prises avec l’image chère de l’Afrique de l’Est pour se rendre dans plusieurs pays, où les frais de visa pour une famille de quatre peut aller jusqu’à 1 000 $ US si vous allez visiter tous les membres des 5 États. Ces coûts supplémentaires sont considérées comme un obstacle à la promotion croisée entre région et les forfaits safari, et tandis que le Kenya autorise la réadmission après l’obtention d’un visa initial lors de la visite d’autres pays comme l’Ouganda, le Rwanda, le Burundi ou la Tanzanie, aucun des autres pays n’offrent la même option pour les touristes.

Les intervenants ont blâmé les bureaucrates qui traînent en longueur sur des questions techniques telles que le partage des revenus qui, compte tenu de la technologie d’immigration hautement perfectionné en place aux points de contrôle d’immigration aujourd’hui est désormais considérée comme un prétexte par certains États membres pour ralentir l’intégration et pour prolonger l’existence d’autres obstacles non tarifaires en place.

L’idée d’un visa commun avait été lancée au sein de la délégation ougandaise en 2001 à l’East African Community et au Comité du Tourisme et de la Faune, et avait été accueilli chaleureusement, puis enseveli sous la paperasse.

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L’ancien ministre du Tourisme du Kenya Najib Balala n’a pas mâché ses mots en début d’année dernière quand il a accusé les forces sombres au sein de l’EAC de faire obstruction dans des domaines cruciaux.

Le temps nous dira si au cours des 11 prochains mois et demi de 2013, ce travail de longue souffrance sera terminé ou traîné encore dans une autre année.

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